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Pyrochimiogramme
En effet, les feuilles de cuivre remplacent la toile, les couleurs sont obtenues par l’incidence du feu du chalumeau sur la matière du cuivre.
Ce procédé qu’il appelle « pyrochimiogramme sur cuivre » se prête à merveille à la transposition de ses visions du continent africain (où il a vécu et souvent voyagé) où le minéral et le végétal, l’animal et l’humain sont transcendés par la matière et la flamme du chalumeau en œuvre d’art d’une grande force créatrice.
Parallèlement, il a produit une œuvre importante d’encres de Chine sur papier en s’inspirant des calligraphies asiatiques, ainsi que des objets en utilisant toujours la même matière : le cuivre électrolytique.
Qui ne ressent les effets de cette pandémie qui depuis trop longtemps sévit et nous a rendus captifs comme des otages.
Non seulement la maladie nous affecte mais elle agit aussi « autrement » à travers les médias, la politique, les rumeurs, les complots et que sais-je.
En ces temps difficiles, je m’évertue à traduire ce que je ressens dans des dessins ou ébauches de têtes et visages qui sont vides et symbolisent notre vide intérieur ou notre solitude et désarroi.
Mes œuvres sont chargées de noir profond pour refléter la peur, l’angoisse ou tout ce qui nous agresse et touche au plus profond nos âmes blessées.
L’encre de Chine est, pour moi, l’artiste, le moyen le plus approprié pour exprimer d’une façon abstraite ou semi-abstraite ce que je ressens et n’arrive pas à formuler dans des mots…..