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Pyrochimiogramme
En 1960, il rentre en Europe et en 1963 il s’installe à Paris où il est confronté à la vie artistique et réalise ses premiers dessins et gouaches.
De retour à Luxembourg en 1968, il poursuit son aventure picturale avec des encres de Chine et développe surtout un procédé de peinture sur cuivre électrolytique (qu’il appelle pyrochimiogrammes) et qui deviendra son support de prédilection. Il obtient ainsi des couleurs chaudes et veloutées que ne permet aucune autre technique.
Dès 1983, on constate un retour aux sources africaines, avec un premier voyage au Sénégal qui donne naissance à la série d’encres « Voyage Sénégalais ». L’œuvre sur cuivre se modifie profondément par l’éclatement des structures, l’enrichissement des couleurs et l’accroissement des formats.
Au cours de la période 1985 à 1988, de nouveaux séjours au Sénégal et en Côte d’Ivoire, génèrent une série de Portraits imaginaires et de Masques d’inspiration africaine. Parallèlement à ces œuvres sur cuivre, il crée en 1987 la série d’encres de Chines « Les Samouraïs ».
En 1989, une expédition à l’intérieur du pays Dogon au Mali suscite un nouvel élan : c’est le Cycle Malien. La même année, une monographie importante retraçant l’aventure picturale de l’artiste, est éditée par le Paris Art Center intitulée « Unger l’Africain », dont l’auteur est Ante Glibota.
Unger travaille alors à une série de très grands formats de peinture sur cuivre ayant pour thème le feu et les masques.
Depuis 1996, sous l’influence de ses voyages au Mali, il créé une série d’œuvres inspirées des Cavaliers Dogon. Son approche offre une autre lecture de cet art primitif.
En 1999 a lieu au Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, la présentation de l’ouvrage bibliophilique « Beauté Inversée » (composé de 25 poèmes inédits du grand dramaturge et poète espagnol Fernando Arrabal, de 71 reproductions de lavis d’Arthur Unger et un essai de Ante Glibota).
En octobre 2001, le Toit de la Grande Arche de la Défense de Paris présente une importante rétrospective consacrée aux œuvres sur cuivre, aux sculptures, totem et à diverses œuvres d’objets d’Unger, accompagnées d’un grand nombre de livres rares illustrés par l’artiste. Un livre intitulé « Arthur Unger, Aux Sources de l’Archée » d’Ante Glibota, fut publié à cette occasion.
En 2008, il participe avec une œuvre de très grand format à une exposition itinérante organisée par Adidas, intitulée le « Sport dans l’Art » et qui a abouti aux Jeux Olympiques à Pékin.
En 2010, Ante Glibota organise la plus grande rétrospective d’Arthur Unger à l’Abbaye Neumünster à Luxembourg avec plus de 250 œuvres.
De 2014 à 2016, il expose dans la Galerie Adrienne Despiolles dans l’ancien château de Bernard Buffet en Normandie, à la Gallerie Hurtebize à Cannes et la Bruxelles Art Fair ainsi que la Antibes Art Fair.
En 2017, il organise une grande exposition rétrospective à l’Espace H2O à Differdange et participe avec 20 artistes (chinois et européens) à la Phoenix Art Exhibition de Fenghuang en Chine où il obtient le Phoenix Art Price.
En 2018, il participe à l’exposition “d’Encre et de Couleur” à la Galerie Hessler (artistes Zao Wou-Ki, Théo Kerg et Arthur Unger).
En 2019 il organise une exposition a caractere retrospectif a la Valentiny Foundation a Remerschen au Luxembourg Dans ce cadre sera expose egalement un coffret d art de cremant intitule Magic Cosmos cree par Constant Infalt et Arthur Unger
Un concert par le pianiste luxembourgeois JEAN MULLER inspire par des oeuvres de l artiste et une performance de l artiste EDSUN
sur le theme du feu FUEGO s y deroulent egalement
En 2019 il participe avec la galerie F.Hessler a la LUxembourg ART WEEK et a la Luxembourg Art Fair avec la galerie Cri d Art de Metz
Arthur Unger vit et travaille à Luxembourg.
Qui ne ressent les effets de cette pandémie qui depuis trop longtemps sévit et nous a rendus captifs comme des otages.
Non seulement la maladie nous affecte mais elle agit aussi « autrement » à travers les médias, la politique, les rumeurs, les complots et que sais-je.
En ces temps difficiles, je m’évertue à traduire ce que je ressens dans des dessins ou ébauches de têtes et visages qui sont vides et symbolisent notre vide intérieur ou notre solitude et désarroi.
Mes œuvres sont chargées de noir profond pour refléter la peur, l’angoisse ou tout ce qui nous agresse et touche au plus profond nos âmes blessées.
L’encre de Chine est, pour moi, l’artiste, le moyen le plus approprié pour exprimer d’une façon abstraite ou semi-abstraite ce que je ressens et n’arrive pas à formuler dans des mots…..